La maxidress voit le jour, aux dires de grands nombre de chroniqueuses mode, durant les sixties chez un grand nom de la Haute couture : Monsieur Oscar de la Renta. Particulièrement confortable, rajoutez y des manches longues, un imprimé ou une neutralité (color block), et tout y est. Elle n’est pas sans rapeller un certain romantisme et se conjugue aussi bien chez la working girl, que chez la mariée (modèles chez Pronovias ou Rosa Clara par exemple).

La Tsniout et la maxidress : attention aux matières mousseline ou satin qui laissent entrevoir les formes, en effet, toutes les maxidress ne sont pas fluides ou esprit baba chic c’est-à-dire avec un certain évasé. En général il arrive que le buste soit travaillé plus près du corps et qu’a partir de la taille les robes reprennent des mesures plus lâches, afin de ne pas trop mouler tout en conservant un certain galbe.

Attention aussi au col car halahiquement (conformément à la Loi Juive) il sera de mise de choisir un col rond qui couvre en général la clavicule, et coupe court aux dérapages des décolletés. Tout ce qui sera col bateau, ou col v devront etre rehausses par un top à porter en dessous de la robe ce qui gâcherait radicalement le charme de celle ci !

En bref le choix de la maxidress devra rester minutieux mais sans trop vous faire de souci il vous sera facile même sans être une rabbanite de déterminer si votre maxidress est cachère ou pas (ex une des robes publiées dans notre slide photos laisse apparaitre une maxidress du soir noire avec manches transparentes. Dans ce cas il faudra tricher en portant un manchon en dessous). Cependant si un doute subsiste ne vous lancez pas dans un achat que vous pourriez regretter et évidemment demandez conseil à une instance rabbinique, ou un professeur de séminaire (pour les jeunes femmes en séminaires)

La particularite de la maxidress comme l’indique son nom c’est la longueur « maxi » qui arrive jusqu’aux pieds et couvre toute la longueur de la jambe, donc niveau pudeur pas de soucis. Deux points importants à souligner cependant, pour celles qui respectent la ‘houmra de ne pas porter de robes qui traînent par terre (vu par certains rabbanims comme un signe de négligence de la Bat Israël) il faudra veiller à un essayage afin de vous assurer d’une retouche.Second point, veiller à se méfier de certaines robes à fentes non visibles sur le moment mais qui partent du milieu de la cuisse et laisse entrevoir ce qui est d’habitude recouvert !

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