L’importance et la fonction du mikvé dans la Torah-Première partie (extrait de la conférence donnée par le Rav Bensimon).
Le principal usage du mikvé de nos jours, consiste en un rituel de purification des femmes après les périodes de menstruation ou d’accouchement et la veille de son mariage.
Saviez vous que si une communauté a alloué un budget pour la construction d’un édifice religieux, et qu’elle a le choix entre construire une synagogue et construire un mikvé, la priorité ira automatiquement à la construction du mikvé ?
‘Hazal (nos sages de mémoire bénie) n’ont cessé d’expliquer l’importance du mikvé que ce soit en Israël ou dans le monde.
Attention, il va de soi que la construction d’un lieu de culte tel qu’une synagogue est également une grande mitsva, seulement la différence est que pour prier il suffira de se retrouver dans une pièce propre, avec un sefer torah et un minyane (une assemblée) de dix hommes. En revanche pour se tremper dans un mikvé, la simplicité n’est pas aussi évidente, ne serait-ce que par la complexité de la construction de ce dernier.
L’utilisation du mikvé est mentionnée par quatre fois dans la Torah, il est important de les rappeler afin de comprendre pourquoi il a autant de valeur.
1) La femme Nidda (impure), à la fin de son cycle menstruel se trempera au mikvé (après avoir compté 7 jours propres, les « sheva nekiyim »), elle sera alors permise à son mari.
Il s’agit là d’une notion tout à fait céleste qui est très importante, c’est pourquoi être minutieuse de la période de Nidda confère à la femme de nombreuses vertus.
2) La conversion
Toute personne désirant devenir Juive aura le devoir en fin de conversion de se tremper au mikvé, condition sinéquanone de « purification » avant d’entrer dans sa nouvelle vie d’homme ou de femme Juive.
3) La cachérisation de la vaisselle
Tout ustensile fabriqué à l’étranger par des non-juifs devra être trempé (sauf exception : la vaisselle en plastique )
4) La purification rituelle quotidienne ou régulière
Comme le Choul’hane Arouh (recueil de lois juives de Rabbi Yossef Caro) le précise, pour se rapprocher d’Hashem dans un but de purification, certains hommes se trempent au mikvé quotidiennement ou régulièrement comme les veilles de fêtes (Rosh Hashana, Kippour).
Le rapport fondamental qui lie la femme au mikvé?
Les lois de la Nidda constituent les bases de l’histoire juive, donc la femme qui respecte ces lois perpétuent la hala’ha, et transmet aux générations futures les beautés de la religion. Chaque femme qui applique ces lois ressent dans sa vie un bonheur intime qui donne à sa vie conjugale plus de sens et de joie. Quant aux enfants qui viennent à naître de ces unions, ils auront dès leur naissance ce souffle de pureté insufflé.
La tsniout est de rigueur puisque selon la hala’ha une femme qui ira se tremper au mikvé, ne le racontera ni à une amie, ni à une proche. L’immersion comme l’acte intime en lui-même, et les périodes de séparation resteront secrètes au monde extérieur. Chaque foyer étant construit tel un petit mishkan (petit temple).
Il s’avère cependant que les lois du Mikvé sont très difficiles à comprendre et dépassent de loin l’entendement humain.
Les mystères du mikvé seront approfondis lors de notre prochain article, toujours extrait de la conférence du Rav Bensimon.
merci de vous interresser a des sujets delicats c le mikve et la purification
si vous le permettez ds la 1ere partie de votre introduction vous devriez enlever c de tt temps
2em vous devez donner une approche d’explcation entre purete et impurte mentionnee ds la tora
3emm vous parlez s un autre paragraphe de fms qui ressentent un bonheur d;appliquer les lois…
de mon experiance de madriha nessouim nmr d’entre elles ne ressente pas l’euphorie de la mitsva mais c son nom l’indique une mitsva est un commandement(pas tjrs facile et contraignant a appliquer)mais il reste une obligation
je ne voudrai pas m;etendre et je ne voudrai en rien que ses critiques soient prises comme des remarques deplaisantes mais au contraire pour perfere votre justesse de vos propos en tant qu;enseignante je me suis permise de rectifier certaines phrases
amicalement
linda
Bonjour Linda,
Merci tout d’abord de votre commentaire, cela fait plaisir qu’une madri’hat nessouim partage son point de vue aux lectrices.
Pour ce qui est de vos remarques :
1/ je n’ai pas trouvé votre 1ere remarque dans le texte
2/ pour votre 2eme remarque, sachez qu’il s’agit de la première partie d’une conférence donné par un rav donc tous les sujets ne pouvaient être traités.
3/ pour votre dernière remarque, si vous relisez la phrase vous verrez que cela est dit dans un sens de futur : que chaque femme qui applique ces lois ressent dans sa vie un bonheur intime puisque la séparation donne une nouvelle dimension à sa relation conjugale. Mais il est clair que cela constitue une obligation toranique (cela est d’ailleurs explicite dans l’article) !
Ceci dit je pense qu’il n’est pas juste de dire que les femmes en général voient cela comme une contrainte plutôt que comme l’accomplissement d’une mitsva. Celles qui le voient comme ça ne comprennent peut être pas l’étendue de la mitsva et l’article est là pour réparer ça. Alors je préfère qu’elles voient que ce n’est en rien une contrainte mais un accomplissement d’une des plus belles mitsva de la torah.
Bien à vous
Audélia B.
Je le ressens exactement comme une Mitsva !! C’est tout à fait ça!! Merci!