Avertissement : Tsniout Mag’ offre de nombreux articles consacrés au foulard, mais attention sans discrimination religieuse ‘Hasvechalom : ce magazine est avant tout dédié à la grandeur de la femme Juive dans son ensemble. Perruque ou foulard, nous sommes unis main dans la main devant une noble cause : La Tsniout !

Pour bien commercer la semaine, Tsniout Mag’ vous offre une invitation du coté de la féerie des foulards. En introduction un petit jeu de mots plein de sens pour un bout de tissu tellement important pour la femme Juive.

Foul’Art, ou comme on le comprend en Anglais dans son sens plus littéral « the Full Art » Le plein art.

Au-delà même des bienfaits qu’il apporte à la femme Juive, du souvenir que nous avons de nos grands mères et de nos matriarches à l’arborer avec une grande Tsniout, on aime le foulard parce qu’il arbore une allure et se marie avec le visage de chacune (avec des façons de le porter multiples selon les physionomies !).

Même pour celles qui alternent perruques et foulards, ou encore chez la femme Juive qui ne porte que la perruque, j’ai souvent entendue (et avec grand plaisir) combien le foulard apportait une touche originale et humble à la Tsniout. Même pour les foulards les plus simplement noués, il est vrai que chaque turban, ou simple carré de tissu et de soie offre une lumière certaine au visage.

Je le rappelle, parce qu’il arrive parfois pour celles qui le portent chaque jour, de tomber dans un phénomène routinier où l’on n’arrive plus vraiment (malgré soi et faute de temps) à se rendre compte de la grandeur du foulard, aussi bien au niveau du respect de la Loi qu’au niveau du raffinement.

En France, le foulard est moins porté (la perruque aidant à la Tsniout de nombreuses femmes dans le monde, en matière d’insertion professionnelle par exemple), mais (et je parle surtout pour Israël) ici en Eretz, et en particulier à Jérusalem (mais ça n’est pas la seule ville bien sur) les femmes qui portent le foulard le font avec une telle grâce que j’avais envie de rendre un petit hommage en galeries photos. J’invite donc aujourd’hui par le biais d’un créateur Londonien, à porter un nouveau regard sur le foulard, telle que l’on peut le trouver dans les rues de la ville. Attention, toutes les femmes ne portent pas le foulard de cette manière en Israël, mais, comme il m’est parfois arrivé de croiser des amies ou même des passantes avec des très beaux nouages, j’offre modestement à celles qui habitent loin et qui n’ont pas l’occasion de venir en Israël cette année : un petit tour de vision du Foul’Art (foulard) noué avec tant de beauté, et d’ingéniosité que même les créateurs et designers du monde pourraient s’en inspirer (comme c’est le cas ici) !

Comme je le disais plus haut, le créateur est Londonien (Jena Theo), grand vainqueur des trophées de la mode 2009. C’est au hasard de mes fouilles en Tsniout que j’ai pioché de ravissantes coiffes, toutes travaillées avec beaucoup de goûts et de modernité, et qui irait à merveille sur nos têtes car chacune, à sa manière, est un peu styliste dans son cœur. Et après avoir jeté un coup d’œil à la galerie, rendez vous, pour celles qui ne l’ont pas encore lue sur le topique « Comment se fabriquer un foulard ?«  en date de la semaine passée.

Have a nice and tsniout day !