L’histoire juive riche en rebondissements, en diversité religieuse et culturelle peut se vanter d’accueillir de nombreuses tribues au cœur même de son histoire.

Avant d’avoir le mérite de voir la venue de Mashia’h et le rassemblement des juifs en exil aux quatre coins de la terre (“mi arba kanfot aarets”). On assiste depuis une trentaine d’années aux retrouvailles émouvantes d’un peuple Juif qui unifie ses racines en ouvrant ses portes aux tribus retrouvées. Parmi elles, on compte notamment les Bné Ménachés (Tribus Juives issues des confins de l’Inde), mais également les Juifs d’Éthiopie, plus fréquemment connus sous le nom de “Falashas”.

Plus de 120 000 Juifs Éthiopiens vivraient aujourd’hui en Israël. Parmi eux, des Juifs traditionalistes et des Juifs religieux. Les Falashas qui après avoir longés les côtes Africaines au début de l’ère vulgaire avaient du fuir en Éthiopie les conversions de masse au christianisme. Là-bas ils ont bâti un empire aux fondations judaïques solides, leur permettant de vivre leur religion dans la sérénité au moins durant plusieurs siècles.

De ce royaume précieux, la femme Juive d’Éthiopie a su exploiter et extraire le meilleur de cette tsniout.

Les merveilles Juives d'Ethiopie

C’est cette femme à la peau ébène et aux yeux de nacre que Tsniout mag’ met à l’honneur au travers de quelques photos. La femme d’Éthiopie se couvre la tête vertueusement en signe de respect. Pour nous qui venons de l’occident, nous nous intriguons d’observer la délicatesse du vêtement, et la grâce dont les Falashas se parent de la tête aux pieds.

Aussi bien en Éthiopie qu’en Israël la femme Juive Falasha se plie à des règles strictes qui lui sont relatives conformément à la hala’ha (loi juive).

Les femmes honoraient donc dans leur pays toutes les lois en rapport avec la Nidda (pureté familiale), et durant leurs périodes de menstruation, elles étaient de ce fait écartées du reste du peuple et placées dans des huttes spécifiques à la Nidda (“mergem gojo” en Amarite) afin que nul ne s’en approche.

Et cela paraît d’autant plus surprenant, que les hommes comme les femmes, s’immergeaient (à défaut d’avoir des mikvaot – des bains rituels – de disponible), dans les rivières les plus proches afin de se purifier !

Les Falashas aussi appelés les Beta Israël, devaient suivre des codes de pureté très sévères sans quoi ils étaient eux-mêmes considérés comme impurs. Ainsi tout contact avec un homme ou une femme qui n’était pas Falasha les rendaient impurs 24 heures durant, et ils devaient se tremper dans la rivière pour en ôter toute trace.

Les merveilles Juives d’Éthiopie : un retour sur cette beauté rare aux accents exotiques en images.

Israela Avdau top model Juive Ethiopienne

à lire : la revue d’ethnologie de Tanya Swartz sur les Juifs Falashas intitulée “les plus purs des Juifs”).

ainsi que : Les Falachas d’Ethiopie de Lisa Antéby-Yémini chercheur au CNRS).

Juive Ethiopienne vêtue de Blanc et tête couverte

Jeune Ethiopienne portrait sur toile

Juives Ethiopiennes au Kotel